PERSÉPHONE

première le 27 mars 2022
à La Poudrerie – Scène conventionnée Art en territoire

2060. Espèces animales et végétales se sont éteintes en nombre. Coline Keller a 30 ans. Elle est biocodeuse. Elle développe le Flux, le plus populaire de tous les métavers, crée il y a quarante ans par Gauvain Keller, son grand-père. Avec le Flux, elle recrée ce que la planète n’aurait jamais dû cesser d’être : un monde précis, coloré, vivant. Chaque Terrien peut y accéder sous la forme d’un animal ou d’un végétal dont il expérimente les caractéristiques. Les présences humaines sont en revanche interdites. Le Flux est la recréation d’un immense jardin d’Eden.

Le Flux est dirigé par 12 codeurs aux noms de divinités grecques. Gauvain y a été Zeus. Il a depuis longtemps cessé d'y travailler. Coline y est Déméter. Au sein du Flux, elle s'occupe du climat : elle y développe la faune et la flore dans un été qu’elle maintient éternellement.

Coline adore son grand-père. Mais, dans le vrai monde, Gauvain vieillit. Et Gauvain meurt. Alors Coline le code, et, bien que tout l’interdise, le transfère dans le Flux afin qu’il y vive à jamais.

Variation autour du mythe grec de Déméter et des saisons, inspirée d'entretiens menés à Sevran sur les relations qui se tissent entre grands-parents et petits-enfants, Perséphone est une pièce pour un comédien et une comédienne, à jouer en salle ou hors les murs, qui pose la question de notre rapport au vivant : animal, végétal, digital, humain.

texte et mise en scène : Nicolas Kerszenbaum 
à partir d’entretiens menés sur les relations entre grands-parents et petits-enfants

avec Marion Bottollier, Nicolas Gonzales
et la voix de Jean-Christophe Quenon

sound design : Guillaume Léglise
production : La Poudrerie – Scène conventionnée Art en territoire / Compagnie franchement, tu 
avec le soutien des Tréteaux de France – CDN, de la Maison du Théâtre (Amiens), du Centre Léo Lagrange (Amiens), de la Région Ile-de-France