SODA - Soyons Oublieux des Désirs d’Autrui

SODA (Soyons Oublieux des Désirs d'Autrui) est une saga théâtrale en huit épisodes, pour 14 acteurs et 4 musiciens, d'une durée totale de 11 heures. Une pièce au long cours où les personnages meurent, s'aiment, se fuient, et ressuscitent ; huit épisodes successifs, correspondant chacun à un mois, de novembre à juin, entre l'annonce d'une grossesse et un accouchement, où se télescopent dialogues, poèmes, chansons, prose, blogs, articles de journaux, relectures d'Ovide.

SODA développe deux trames autour de vingt personnages – parmi lesquels un arbre, quelques morts et de nombreux vivants – au sein d'une histoire contemporaine de France rythmée par des pop songs. S'y conjuguent deux grossesses parallèles, dans un Paris d'aujourd'hui teinté de fantastique. D'un côté, celle d'une jeune femme précaire, enceinte sans connaître le père, et conduite à déposer son enfant dans l'ascenseur social – soit le vendre à plus fortuné qu'elle. De l'autre côté, la grossesse simulée, en miroir, de la femme qui acquiert l'enfant, jeune Secrétaire d'État ambitieuse. Deux trajectoires singulières, autour desquelles se tissent, entre autres, les parcours d'une conseillère en communication, d'un vieillard aveugle, d'un arbre solitaire, d'un fantôme éconduit, d'une infirmière surmenée, d'une veuve déclassée et d'un adolescent amoureux de la mauvaise personne.

Texte de Nicolas Kerszenbaum, Denis Baronnet, Ismaël Jude
Mise en scène de Nicolas Kerszenbaum
Scénographie : Thibaut Fack
Régie générale : Léandre Garcia Lamolla
Régie lumière : Sarah Gouze
Régie son : Laurent Legall
Composition et arrangement des songs : Denis Baronnet, Jérôme Castel, Benoît Prisset, Ronan Yvon
Avec Bertrand Barré, Magali Caillol, Françoise Cousin, Laurent Charpentier, Elsa Hourcade, Isabel Juanpera, Cyrille Labbé, Catherine Morlot, Clotilde Moynot, Céline Pérot, Ludovic Pouzerate, Xavier Tchili, Jean-Baptiste Verquin, Clément Victor
Production : Compagnie franchement, tu
Coproduction : La Générale, Collectif 12, aide à la production dramatique de la DRAC Ile-De-France, d'ARCADI et de la SPEDIDAM

Un rythme haletant, un mille-feuille d'histoires qui se croisent et s'entremêlent comme à la télévision, et pourtant SODA, c'est un retour à l'essence du théâtre : pas de vidéo, pas de profusion d'images, les mots et le corps des acteurs sont tout. (…) SODA ça pétille et ça rend addict. C'est du remue-théâtre. On rêve déjà d'une saison 2. ARTE

Sous couvert de nous raconter l'histoire de deux femmes enceintes, SODA propose d'entamer une réflexion plus profonde sur la vie et sur la mort. Un sujet grave traité avec beaucoup d'humour, une bonne dose d'auto-dérision et une grosse pincée de fantastique. FRANCE INTER

C’est peut-être dans ce qui se voit le moins que réside la plus grande réussite de ce mélange des genres : cinq ans de travail pour une intrigue qui n’emprunte que rarement des chemins balisés, qui brouille les identités sur fond de mélange des origines, de milieux sociaux et d’orientations sexuelles, et pulvérise une conception figée des territoires (…) Côté réception, l’effet de plaisir télévisuel est bien palpable. (…) Les promesses d’un tel format sont nombreuses, tout autant que celles levées par l’incontestable talent de la compagnie. MOUVEMENT.NET

SODA s’adresse tant à la stricte communauté théâtrale qui y reconnaîtra aisément les références des auteurs, mais aussi aux néophytes qui se gorgeront de plaisir face à ce genre ludique. (…) Le texte est d’une vivacité acide et le jeu des comédiens prouve que bientôt, SODA aura sa place dans la cour des grands. TOUTELACULTURE.COM

Théâtre efficace : avec une énergie à toute épreuve, les comédiens jouent des personnages qui vivent des drames intérieurs douloureux, au plus près de chacun. Il faut tous les citer. (...). SODA est un enchantement. THEATREDUBLOG.COM